Futur du travail : allons-nous vraiment travailler dans le métavers ?

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Le métavers (ou metaverse en anglais) est probablement l’une des tendances phares du futur du travail. En effet, depuis que Meta a annoncé son intention de dominer ce monde virtuel, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander : allons-nous vraiment travailler dans le métavers ces prochaines années ?

Selon une étude de Sortlist, 33 % des entreprises présentes dans le métavers y investissent déjà 10 à 20 % de leur budget. Ce qui laisse à penser qu’il ne s’agit pas juste d’une simple tendance, et que le futur du travail pourrait – à terme – se trouver dans le métavers.

Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons analysé pour vous les avantages et les inconvénients à travailler dans le métavers, ainsi que la probabilité que ce monde virtuel devienne notre nouvel espace de travail. Voici les conclusions que nous avons tirées 👇

Qu’est-ce que le métavers ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, commençons par poser quelques éléments de définition.

Apparu dans les années 1990, le métavers fait référence à un monde virtuel accessible via Internet, et permettant de réaliser une multitude d’actions également possibles dans le monde réel. 

Dans le métavers, on peut par exemple : 

• communiquer et collaborer avec d’autres utilisateurs,
• participer à des événements (concerts, salons professionnels, expositions virtuelles, etc.),
• recruter des talents,
• créer une boutique virtuelle,
• acheter un terrain ou un bien immobilier,
• etc.

Pour rendre l’expérience immersive, il faut cependant disposer du bon équipement, à savoir : un ordinateur ou smartphone (a minima), un casque de réalité virtuelle et/ou des lunettes de réalité augmentée. 

L’un des pionniers en la matière est le géant américain Meta, qui a investi plus de 15 milliards de dollars dans le métavers depuis 2021. Meta a notamment créé Horizons World, une application de réalité virtuelle qui peut être utilisée à la fois pour jouer en ligne et échanger avec des collègues.

Bien sûr, Horizons World est loin d’être l’unique métavers existant aujourd’hui. D’autres plateformes se démarquent également, telles que Decentraland, The Sandbox, Second Life, ou encore Microsoft Mesh.

Pourquoi travailler dans le métavers ?

Bien qu’il soit encore principalement utilisé pour jouer en ligne, le métavers peut aussi être utilisé dans un cadre professionnel, afin de faciliter la communication et le travail collaboratif à distance.

On peut notamment y créer des salles virtuelles pour faire des réunions, des ateliers et des conférences, et discuter avec l’avatar 3D de chaque participant. L’expérience est plus immersive que dans une visioconférence classique, car chaque avatar reproduit le langage corporel du collaborateur qui s’exprime. Ce qui peut donner l’impression que l’on est réellement en train d’échanger dans la même salle – même si celle-ci est virtuelle.

Grâce à son côté immersif, le métavers peut faciliter la création de liens entre les collaborateurs, et fluidifier le partage d’idées en mode collaboratif. Pour certains échanges, il peut donc être une bonne alternative aux visioconférences classiques.

Quels sont les dangers du métavers ?

Bien évidemment, tout n’est pas rose dans le métavers… ce qui explique peut-être pourquoi l’intérêt reste encore faible du côté des utilisateurs. En effet, le métavers présente plusieurs risques pour notre santé physique et mentale.

Selon une étude menée sur 16 cobayes pendant une semaine, travailler dans le métavers entraînerait : 

• une plus grande fatigue oculaire (pour 48 % des participants),
• un sentiment de frustration et d’anxiété (pour 42 % et 19 % d’entre eux),
• une baisse de productivité (16 %),
• un “mal des transports” et un sentiment de nausée, qui aurait poussé deux participants à quitter l’expérience.

Ces effets néfastes, de nombreuses personnes les ont constatés. C’est notamment le cas de Nicolas Lellouche, journaliste tech chez Numerama, qui relate son expérience dans cette vidéo 👇

Par ailleurs, utiliser régulièrement la réalité virtuelle peut créer une dépendance vis-à-vis du métavers, ce qui – sur le long terme – peut limiter nos interactions avec le monde réel et entraîner une perte de lien social (soit tout le contraire de l’objectif visé !).

Enfin, dernier danger : les cyberattaques ! Bien plus dangereux qu’un simple email de phishing, un problème de sécurité dans le métavers peut compromettre l’ensemble des données de l’entreprise et des collaborateurs qui l’utilisent. Notre conseil : renseignez-vous bien sur les garanties de sécurité du métavers que vous comptez utiliser avant de vous engager !

Lire aussi : [Parole d’expert] Les défis de cybersécurité dans les PME 

Vers un monde 100 % virtuel ?

Selon Gartner, 1 personne sur 4 passera au moins 1h par jour dans le métavers en 2026.

La grande question est donc : le métavers est-il l’espace de travail du futur ? Pour nous, la réponse est non, ou du moins : non, pas complètement, et pas tout de suite.

Au vu des études menées jusqu’à aujourd’hui, il serait en effet difficile d’envisager de travailler à 100 % dans le métavers, sans ressentir des effets néfastes pour la santé. 

Par ailleurs, si le métavers est “tendance” aujourd’hui, l’intérêt reste encore moindre du côté des utilisateurs. D’après une étude de Talan, seul 1 Français sur 5 est intéressé par la possibilité de travailler dans le métavers, et les trois quarts ont des craintes vis-à-vis de ce monde virtuel. 

Ce manque d’intérêt se reflète d’ailleurs dans les pertes colossales enregistrées par Meta. En 2022, le géant américain aurait perdu 13,7 milliards de dollars, soit la quasi-totalité de ses investissements dans le métavers. Si bien qu’en 2023, Meta a décidé de changer de stratégie, et d’investir plutôt dans l’intelligence artificielle.

Il reste donc du chemin à parcourir avant que le métavers soit pleinement adopté par les entreprises, et s’intègre dans notre environnement de travail. 

Cependant, le métavers n’a pas besoin de se limiter au travail collaboratif. Il peut aussi être utilisé dans d’autres domaines, tels que la formation, la santé ou le bien-être. D’ici quelques années, on pourrait ainsi proposer des thérapies immersives pour traiter des enjeux de santé mentale, ou même donner des cours en réalité virtuelle grâce au métavers.

L’apogée des outils collaboratifs

En tout cas, une chose est sûre : d’ici à ce que le métavers prenne son envol (ou pas), nous devrons continuer à utiliser des outils collaboratifs performants pour travailler en équipe et faciliter les échanges à distance. 

Ces outils, il en existe des centaines, proposant chacun toutes sortes de fonctionnalités. Mais le meilleur moyen de gagner du temps est d’opter pour des solutions tout-en-un, permettant de centraliser l’ensemble de vos informations et documents. C’est par exemple ce qu’il est possible de faire sur Talkspirit, une plateforme collaborative française qui priorise la performance, l’expérience utilisateur et la sécurité des données. 

Envie de découvrir plus de solutions ? Consultez notre top 10 des meilleurs outils collaboratifs français, ainsi que notre fiche méthodo pour bien choisir votre outil 👇

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D’ici quelques années, il est possible que certaines entreprises commencent à travailler en partie dans le métavers, afin de rendre leurs échanges à distance plus immersifs et collaboratifs. Cependant, il est peu probable que le métavers devienne notre unique espace de travail – du moins sur le court terme. En effet, les casques de réalité virtuelle restent encore assez chers, et peuvent avoir un impact négatif sur notre santé si nous les utilisons pendant une période prolongée. Pour le moment, il serait donc difficilement envisageable de travailler à 100 % dans le métavers.

Alors, pensez-vous que votre organisation est prête pour le métavers ? Faites le test pour le savoir 👇