« Au cours du prochain siècle, les leaders seront ceux qui donnent aux autres le pouvoir d’agir » Bill Gates
Le Leadership en quelques mots
Le leadership consiste en cette capacité politique, sociale et managériale, à mener efficacement un groupe vers un objectif, à créer un impact sur la stratégie et l’organisation d’un groupe, à surmonter la peur de prise de risque. Une qualité rare que les recruteurs s’arrachent afin de hisser ces meneurs au top de leur organisation. En réalité, le leadership est bien plus complexe que le simple archétype inné ou héréditaire comme le pensait Platon : nos penseurs modernes ont su décliner des typologies de leaders selon les situations, selon leur légitimité et même définir des traits de personnalités clés comme l’empathie, le sens de l’organisation ou le charisme.
Par exemple, un leader peut avoir une très bonne capacité à s’organiser et organiser son équipe vers la réalisation d’objectifs, ou accorder plus d’importance à l’humain et motiver une équipe à l’atteinte de ces objectifs. Il peut être un mât imperturbable en pleine tempête, mais être beaucoup moins utile en période calme où un engagement constant est nécessaire. Il peut avoir une très bonne capacité à co-construire un projet, en incitant toutes les parties prenantes à participer, ou à l’inverse décider en légitimant son expertise dans un domaine particulier. À chaque meneur son leadership, et à chaque leadership son type d’organisation, tant que celui-ci peut satisfaire les collaborateurs et atteindre les objectifs fixés en amont.
Et la transformation digitale dans tout ça ?
Historiquement, nous passons doucement d’un leadership « directif », où on légitime l’autorité par la structure hiérarchique de l’organisation, à un leadership plus « visionnaire » et « collaboratif » où l’on engage les acteurs à partager et participer. Une tendance qui s’illustre au travers de nouveaux modes de management agiles, de hiérarchies plus plates ou encore de distribution de l’autorité sur une structure dynamique de rôles comme le propose la méthode holacracy.
On attend d’un leader de pouvoir mener une organisation à se transformer à partir d’une nouvelle vision de celle-ci, mais aussi de pouvoir partager cette vision et de l’insuffler à tous ses membres : le leader n’ordonne plus, il engage, il emmène. Un atout lorsqu’il s’agit de surmonter les barrières comportementales et organisationnelles du changement, et de permettre aux collaborateurs de se focaliser sur leurs nouvelles tâches plutôt que sur leurs doutes.
Plus encore, il saura faire preuve d’empathie, de patience et d’écoute face à ces doutes, qui freinent le changement, ou à l’inverse pousser à la parole et faire place aux propositions de tous les acteurs. Fred Cavazza, consultant et conférencier, nous confiait en ce sens : « les collaborateurs ont un rôle à jouer auprès des dirigeants, parce que ce sont eux qui sont en rapport avec le terrain, et qui peuvent faire remonter les informations. ».
En bref
Cette notion de leadership est importante, elle permet de porter, voire d’incarner la vision d’une transformation nécessaire aux organisations. Que serait-on sans un cap et une navigation claire, si ce n’est perdu face à la vague du numérique ? Tout repose sur les épaules du leader, ce capitaine qui rassure et efface les doutes face à l’adoption de nouveaux outils, de process et qui nous amène à de nouveaux modes de collaboration.
Mots clés associés : management, stratégie, vision,
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